jeudi 28 janvier 2016

La vie sur Mars ? PARTIE 2 : Solutions à la problématique en théorie.

Solutions à la problématique en théorie
 
Bonjour, aujourd'hui nous allons vous présenter certaines des solutions que nous avons trouvé afin de permettre une colonisation de Mars par l'être humain et ainsi répondre à la question qui nous a été posée précédemment : nous la rappelons : Comment la vie serait-elle possible sur Mars ?

Il faut commencer par rappeler les capacités que peut avoir l'être humain à changer son milieu de vie afin qu'il lui convienne au mieux. Cela se nomme "Terraformer" un milieu.

Afin de savoir ce que l'homme a à terraformer sur Mars il faut connaitre les conditions nécessaires à la vie.

Pour cela il faudrait augmenter la pression, augmenter la température ainsi que le taux d'oxygène sur la planète. La réalisation de toutes ces conditions passe par la création d'une atmosphère plus solide et plus dense pour Mars.


Molécule de Chlorofluorocarbure
Une des solutions possibles suggérée par la communauté scientifique est la solution dite du "chlorofluorocarbure". Le chlorofluorocarbure est un gaz à effet de serre très efficace, sa libération dans l'atmosphère martienne aurait pour effet d'augmenter la température de 4°C environ par an. En quelques années seulement de relâchement de ce gaz dans l'atmosphère l'augmentation des températures permettrait la fonte des glaces de CO2 présente aux pôles et sous les couches successives de poussière qui s'est accumulée suite aux innombrables tempêtes de sables qui ont eu lieu sur la planète.
En moins de 100ans on estime que l'atmosphère martienne serait transformée, que la libération de ce CO2 formerait une sorte d'atmosphère primitive comme il aurait été possible d'en voir une sur Terre il y a 4 milliards d'années. Plusieurs centaines d'années plus tard il serait enfin possible d'introduire des espèces végétales dans un premier temps puis animales par la suite. Malheureusement il y a également de nombreux obstacles à la réalisation de cette solution : en premier lieu le coût, la réalisation d'une telle opération coûterait beaucoup plus d'argent que possible à investir dans ce domaine. En effet dans une société capitaliste, un projet dans lequel le seul but est de recréer une atmosphère à une planète et s'étalant sur plusieurs générations semble impensable. Un autre problème majeur est la volonté formelle des scientifiques d'être sûrs et certains de l’inexistence actuelle ou même passée de toutes vies sur Mars car de tels changements dans l'atmosphère perturberait fatalement tout écosystème, quel qu'il soit. Le problème majeur reste la rareté de ce gaz : même sur Terre il est très rare. De plus il s'agirait du seul gaz qui soit, ni trop volatile, ni avec une température de vaporisation trop haute pour être relâché sur Mars sans qu'il ne glace ou devienne liquide. Il en faudrait également une quantité plus que raisonnablement possible afin de permettre une telle solution.

Elon Musk
Une autre théorie dont nous avons entendu parler est celle d'Elon Musk, un scientifique mondialement connu pour ses théories toutes plus farfelues les unes que les autres. Malgré le fait que la communauté scientifique ne le prenne pas au sérieux (ou très peu), une de ses théories a retenu notre attention. Cette idée qui de prime abord peut sembler ridicule nous a semblé très intéressante : bombarder les pôles de Mars avec de puissantes bombes nucléaires. Avant de vous enfuir rassurez-vous ! Cette supposition très sérieuse permettrait de faire fondre la totalité des glaces polaires en l'espace de quelques jours le CO2 ainsi libéré créerait une proto-atmosphère qui en seulement quelques années (temps difficile à estimer en raison de l'ignorance dans laquelle les gouvernements mondiaux nous maintiennent quant à la puissance de ces bombes). Malgré la rapidité de cette solution il existe de nombreux inconvénients : en premier lieu le coût dépasserait de très loin le prix déjà astronomique de la première solution, il faudrait un minimum de 10 des plus puissantes bombes nucléaires du monde pour chaque pôles, ainsi que plusieurs fusées pour les transporter vers Mars. Un autre inconvénient majeur est la radioactivité dégagée sur la planète : Mars resterait inapprochable pendant environ 3 siècles. Même les bombes les plus propres empêcheraient toute vie de se développer pendant un certain temps. Un problème d'éthique se pose également comme pour le chlorofluorocarbure : pour la communauté scientifique il est inenvisageable de réduire à néant les chances de trouver de la vie sur Mars. En dernier problème il faut songer aux chances d'échecs de cette mission. Elle repose sur beaucoup de facteurs qui semblent trop aléatoires avec la technologie actuelle : par exemple le lancement des fusées doit être totalement synchronisé ainsi que leur arrivée sur la planète. En cela il manque encore un certain niveau technique avant de pouvoir tenter une opération de ce type.
Molécule de perchlorate sans la branche variable


 Toutes ces actions permettraient de rendre la vie à Mars grâce à un anion : le perchlorate. Cet anion est composé d'un atome de chlore, 4 d'oxygène et une branche variable pouvant contenir soit : du potassium, de l'ammonium, du magnésium ou du sodium. Cet anion pluriatomique est très rare sur Terre donc peu connu, mais grâce à de récentes études il a été démontré qu'il est très abondant même pullulant sur Mars. L'augmentation des températures provoquée par les 2 solutions présentées précédemment aurait pour effet de désagréger ce perchlorate dans l'eau , et donc de libérer dans l'eau ses atomes d'oxygène. Suite à de nombreux cycles pluvieux l'oxygène libéré régulerait le taux d'oxygène à environ 19 à 20 % soit presque autant que sur Terre. Malgré tout cela reste une supposition qui ne pourra pas être réalisée avant des nombreuses années, et avec des appareils de mesure plus précis .

Voilà, c'est la fin de cette partie 2 de notre démarche explicative retrouvez-nous vite pour la suite.

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